L'eau, la Pierre, la Vigne...
le transept
Le carré du transept est limité par quatre piliers à faisceaux de colonnettes amincies. Les bases en sont très remarquables, elles s’accompagnent de griffes décorées avec une exquise fantaisie, de feuilles, de fleurs, de grappes de raisin, de griffons, d’aigles ou de charmantes têtes d’angelots.
La voûte fait rayonner ogives, liernes et tiercerons autour d’un large cercle qui n’est pas un trou de cloche. Il semble cependant qu’il y avait une tour sur la croisée, si l’on s’en réfère à un dessin de 1609.
Chacun des croisillons se devise en deux travées oblongues. Les colonnettes qui les séparent se trouvent coupées par une corniche qui divise l’élévation en deux étages.
Dans le bras nord, on a peint en-dessous le nom des saints les plus vénérés, en y introduisant celui de Marguerite de Bourgogne, reine de Jérusalem, fondatrice de l’Hospice de Tonnerre.
Des fenêtres hautes, sur lesquelles sont représentés ces saints, toujours dans le goût de la renaissance, éclairent les croisillons. Ces vitraux ont été réalisés par l’atelier Vermonet, maître verrier de Reims, entre 1884 et 1888.
Dans le bras sud du transept, une galerie de circulation débouche à l’extérieur au-dessus du grand portail.
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Présentation et Historique de Tonnerre
Tonnerre apparaît à l’époque romaine sous le nom de Tornodurum, « forteresse ». Pour les Lingons, elle était le capitale du Pagus tornodorensis. Ici, sur la vallée de l’Armançon, s’est créé le Comté de Tonnerre, qui a servi de point de passage entre Paris et Dijon, à l’époque où le roi de France avait des visées sur le duché de Bourgogne. [lire la suite]
Mairie de Tonnerre
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